Bonjour, je n’ai pas beaucoup écrit sur le blog ces temps-ci (entre la dengue et d’autres aléas de la vie, j’ai été un peu malmenée 😅) mais me voici à nouveau, avec une nouvelle lecture et un nouvel avis : J’irai souffler sur tes cendres.
Résumé du livre :
Solveig vient d’avoir dix-huit ans. Cette nuit aurait dû être synonyme de fête et d’insouciance. Mais la canicule en a décidé autrement. Un incendie fait des ravages meurtriers et change le cours de son destin. Pourquoi s’accuser d’un tel drame ? Personne ne semble comprendre.
Maître Tévenin, son avocat, et Alice Cassel, chargée de l’expertise, réussiront-ils à décrypter ce mystère ?
J’irai souffler sur tes cendres est un roman psychologique qui vous entraîne sur les chemins tortueux de la résilience.
Mon avis :
C’est à petits pas prudents que je me suis avancée sur le terrain ardent du roman J’irai souffler sur tes cendres d’Emma Blue. Je n’avais jamais lu de livre traitant de ce thème, et pourtant, il s’agit d’une lecture ô combien nécessaire, indispensable, traitée par la fine plume de l’auteure. Dans son livre, Emma Blue traite du thème de l’inceste. J’ai pris le temps de découvrir l’histoire de la jeune Solveig, mais aussi la plume d’Emma Blue que j’ai beaucoup aimée. Il y a beaucoup de choses positives à dire sur ce livre que je recommande, mais je développerai l’importance de la symbolique dans cette histoire (pourquoi ? Parce que moi et les symboles, c’est une grande histoire d’❤️ et qu’en plus dans ce livre, ils sont mis au service de l’intrigue).
Tout d’abord, les secrets, ou plus exactement Le secret, qui est d’abord comme la petite flamme qui se balance à l’extrémité d’une allumette ou d’un briquet, mais qui se transforme en un gigantesque incendie qui dévore Solveig de l’intérieur. La jeune fille est passionnée de photographie, et encore une fois, une symbolique se cache derrière cette passion. La photographie lui permet de montrer aux autres le monde tel qu’il est, certes à travers son point de vue, mais il y a ici une volonté de rendre la vérité visible aux yeux de tous. La mère de Solveig, elle, est peintre et dans cette histoire, on a l’impression qu’en appliquant les couleurs choisies sur la toile, la mère de Solveig compose une réalité idéale : elle ferme les yeux sur le mal-être de sa fille au profit d’une vie familiale heureuse, du moins en apparence. Plus tard, lorsque les policiers viendront chercher Solveig, cette dernière ne cherche pas à fuir ni à s’échapper, on a même l’impression que c’est avec soulagement qu’elle les accueille : en effet, alors que tous pensent qu’elle sera privée de liberté , elle sait au fond d’elle qu’elle n’était pas libre puisque prisonnière d’un secret et que cette arrestation, au contraire, lui permet de faire un pas de plus vers la liberté. J’ai beaucoup aimé le travail de l’auteure qui tantôt brouille les pistes, tantôt nous amène à réfléchir sur le poids des secrets que l’on porte et qui redéfinit même le mot Liberté, liberté indispensable au processus de résilience. Qu’a fait Solveig ? Que lui reproche-t-on ? Je vous invite à le découvrir dans ce roman « J’irai souffler sur tes cendres »
Retrouvez très bientôt le mot de l’auteure.